Masterisation : une circulaire précise l'organisation des stages pour les futurs enseignants

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Une circulaire parue au BO du 27 août 2009 détaille les stages qui seront proposés aux étudiants de master qui souhaitent passer les concours de l'enseignement. Ce texte, très attendu par les organisations syndicales, est publié alors que les concertations sur le dossier de la masterisation sont toujours en cours. Il a déjà suscité la colère du SNES, principal syndicat du second degré.

Voici les deux stages qui seront proposés aux étudiants en master se destinant aux métiers de l’enseignement. Cette circulaire a été publiée au BO (bulletin officiel) le 27 août 2009. 

-Un stage d’observation et de pratique accompagnée non rémunéré. L’étudiant sera présent en binôme dans la classe avec un enseignant titulaire (ou un documentaliste ou un conseiller principal d’éducation titulaire). Ce stage devra être d’une durée inférieure à 40 jours et dans la limite de 108 heures. Il sera ouvert aux étudiants de Master 1 et 2 (ou déjà diplômés).

-Un stage en responsabilité rémunéré. L’étudiant prendra la responsabilité d’une classe (ou exercera la fonction de documentaliste ou de CPE) dans un établissement. La durée du stage n’excédera pas les 108 heures.  Il sera rémunéré à raison de 34, 30 € brut de l’heure, soit une rémunération nette d’environ 3000 € pour un stage de 108 heures. En 2009-2010, ce stage en responsabilité sera réservé aux étudiants inscrits aux concours de recrutement et inscrits en Master (ou déjà titulaires). A partir de l’année universitaire 2010-2011, il sera réservé aux étudiants de master 2 inscrits aux concours de l’enseignement.

La durée des stages ne pourra excéder 108 heures, avec un maximum de 27 heures par semaine (école), 18 heures (établissement), 36 heures (documentaliste), et 35 heures (CPE).

Le SNES dénonce les "économies" du gouvernement
Le SNES (syndicat national des enseignements du second degré) faisait sa rentrée le 28 août 2009, le lendemain de la publication de la circulaire sur les stages enseignants. "Nous pensons que c'est une façon pour le gouvernement de pallier les suppressions de postes car un stage de 18 heures par semaine correspond à un plein temps. Nous avons calculé que cela permettrait au gouvernement d’économiser jusqu’à 5 000 emplois", a affirmé Frédérique Rolet, porte-parole du SNES, à l'occasion de la conférence de presse de rentrée du syndicat.  

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