Distanciation, masque, gestes barrières… Voici les conditions sanitaires de la rentrée 2020

Amélie Petitdemange Publié le
Distanciation, masque, gestes barrières… Voici les conditions sanitaires de la rentrée 2020
"Le port du masque dans les salles d’enseignements est fortement recommandé", précise la circulaire publiée le 6 août par le ministère de l'Enseignement supérieur. // ©  Adobe Stock/Syda Productions
Les protocoles sanitaires de la rentrée se dessinent plus précisément. Le ministère de l'Enseignement supérieur a publié, jeudi 6 août, une circulaire ajustant les recommandations établies le 11 juin dernier.

Une circulaire parue le 6 août précise les conditions de la rentrée 2020 (voir ci-dessous). Les établissements d'enseignement supérieur devront garantir une distanciation physique d’un mètre ou d’un siège d’écart entre les individus. Lorsque cette distance sera impossible, le port du masque sera obligatoire dans les espaces clos. Il sera aussi obligatoire dans les bibliothèques.

D’une manière générale, "le port du masque dans les salles d’enseignements est fortement recommandé" par le ministère "à la lumière de l’évolution de la situation sanitaire".

Respect des consignes sanitaires

Les activités présentielles devront par ailleurs respecter les consignes sanitaires. Les organisateurs de colloques et séminaires devront indiquer aux chefs d’établissements et aux participants comment les consignes en vigueur seront prises en compte et les mesures prises pour les faire respecter.

L’accès aux espaces collectifs dédiés aux étudiants et au personnel (espaces de coworking, salles de sport…) sera également conditionné au respect des consignes sanitaires. Dans ce cadre, le ministère annonce l'ouverture des restaurants universitaires dans des conditions permettant le respect des consignes. L’accès aux espaces sportifs pourra quant à lui être accordé de façon prioritaire à certains publics, par exemple dans le cadre des enseignements.

Les locaux dédiés à la vie étudiante pourront eux aussi ouvrir dans des conditions permettant le respect des consignes sanitaires. Les associations étudiantes seront responsables de la mise en œuvre du protocole.

L’accès à ces différents services sera organisé autant que possible sur rendez-vous et le Crous pourra élargir ou décaler les horaires de ses restaurants pour mieux répartir la fréquentation.

Aération, gestion des flux et lavage des mains

Ces consignes sont détaillées dans la circulaire du 6 août. Il s'agira notamment d'aérer les locaux pendant 10 à 15 minutes au moins deux fois par jour, en l’absence des étudiants.

Une gestion des flux de circulation devra aussi éviter les regroupements et croisements trop importants d’individus. Dans la même logique, les établissements devront adapter le nombre d'étudiants présents dans les amphithéâtres.

Sans oublier l’application des gestes barrières, avec notamment la mise à disposition de savon et de gel hydroalcoolique et un nettoyage quotidien des locaux.

Ces règles s’appliqueront dans les établissements, les campus, les résidences ainsi que dans les restaurants universitaires. Les règlements intérieurs pourront sanctionner le non-respect de ces règles, précise la circulaire.

Évènements festifs déconseillés

Le texte alerte également sur les risques liés aux événements festifs de la rentrée. Les soirées ou week-ends d’intégration sont ainsi "fortement déconseillés".

Le ministère rappelle par ailleurs que les établissements, les organisations étudiantes et les associations pourront mettre en place des actions d’accompagnement des étudiants pour maintenir un accès aisé aux soins. Il s'agit par exemple du recours à la téléconsultation ou de lignes d'écoute.

Il est enfin recommandé aux établissements d'anticiper une éventuelle reprise de l'épidémie en septembre. Le ministère conseille de "mettre en place les conditions qui permettraient d’y faire face et d’assurer une continuité pédagogique qui recourra aux outils numériques". Il prévient d'ailleurs que de nouveaux ajustements pourront être mis en place en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.

Amélie Petitdemange | Publié le