Eductis déploie la marque PGSM en province

Géraldine Dauvergne Publié le

Le groupe Paris Graduate School of Management (PGSM) implantera plusieurs de ses programmes à Bordeaux en 2009. Plus précisément sur le Campus de Bissy, dont l’offre de formation actuelle est axée sur le niveau bac+3. À la rentrée 2009, les sept cents étudiants du site pourront poursuivre leurs études sur place, dans l’un des six MBA de l’ESG ou des deux filières de l’ESGCI, l’école de commerce international du groupe PGSM.

Un fonds d’investissement anglais, Englefield Capital

À l’origine de ces mouvements, Eductis, société de droit français dont l’activité principale est le « support juridique de gestion de patrimoine immobilier ». Celle-ci a pris le contrôle, courant 2008, du groupe PGSM puis du Campus de Bissy. Eductis a été créée en novembre 2007 par un fonds d’investissement anglais, Englefield Capital, dans le but de construire un réseau d’établissements d’enseignement supérieur dans les pays francophones. Englefield Capital est déjà présent en France via COSFI, leader de la chirurgie esthétique, et dans le secteur de l’éducation au Royaume-Uni, à travers Cognita, réseau d’écoles primaires et secondaires. La marque « PGSM » est-elle appelée à devenir le navire amiral du nouveau réseau conçu par Englefield ?

Une nouvelle implantation sur Paris ?

Contacté par Educpros.fr, Laurent Tran Van Lieu, dirigeant d’Eductis, ne souhaite pas dévoiler les projets du groupe. Mais, selon d’autres sources, plusieurs établissements d’enseignement supérieur privé, tous dotés du statut d’entreprise, situés en province comme à Paris, auraient été approchés par Eductis. « Si d’autres écoles intégraient Eductis, nous nous efforcerions de faire la même chose qu’à Bordeaux, mais ce n’est pas à l’ordre du jour », admet prudemment Laurent Tran Van Lieu. Le groupe PGSM/Eductis n’a cependant pas terminé ses grandes manoeuvres. Selon le site business immo.info, il a ainsi mandaté la société de conseil immobilier NAI Evolis pour trouver 4 000 m2 de locaux à louer à Paris, afin d’y installer un établissement scolaire opérationnel à la rentrée 2009.

Géraldine Dauvergne | Publié le