Filières santé : le retour des quotas d’étudiants étrangers en Belgique

Sophie de Tarlé et Virginie Bertereau Publié le

En Belgique, nul besoin de passer un concours pour accéder aux formations en santé. Ce qui attire particulièrement les Français… Résultat : de l'autre côté de la frontière, certains trouvent inacceptable que la communauté française de Belgique paie des études à des étrangers qui repartent chez eux une fois leur diplôme en poche. Ainsi, un système de quota de non-résidents (qui habitent depuis moins de trois ans en Belgique) de 30 % a été mis en place en 2006 pour certaines professions de santé.

Un dispositif abrogé puis restauré

En partie abrogé en 2011, ce système subsiste aujourd’hui dans les filières kinésithérapie et vétérinaire sous forme de tirage au sort.

En septembre 2012, les quotas seront de retour dans les facultés de médecine et dentaire, où l’on comptait jusqu'alors jusqu’à 50 % de Français dans les universités proches de la frontière franco-belge. En revanche, dans les autres formations (infirmier, ergothérapeute, pédicure-podologue, sage-femme, orthophoniste...), les bacheliers non-résidents peuvent encore postuler librement. Mais jusqu'à quand ?

Aujourd'hui, le ministère de l'Enseignement supérieur belge défend de nouveau l'extension du dispositif, notamment en orthophonie et sage-femme. Les quotas pourraient donc revenir dans ces filières-là aussi...

Sophie de Tarlé et Virginie Bertereau | Publié le