Innovation : l’Institut Télécom ouvre une antenne dans la Silicon Valley

Sylvie Lecherbonnier Publié le

Généralement, les établissements d’enseignement supérieur ouvrent des antennes à l’étranger pour recruter des étudiants étrangers. L’Institut Télécom, lui, a décidé de s’installer dans la Silicon Valley aux Etats-Unis pour booster sa politique d’innovation. L’objectif : accompagner le développement à l’international de start-up incubés dans les écoles de l’Institut Télécom.

Pour ce faire, l’établissement a noué un partenariat avec Carnegie Mellon University, qui possède son « Silicon Valley Campus » depuis 2000. L’Institut Télécom s’implante dans les locaux de l’université américaine et organise avec elle un colloque scientifique sur le thème de la mobilité dans les télécoms en octobre 2010. Des entreprises sont également parties prenantes : BNP Paribas, Orange, HP ou L’Oréal, entre autres.


Une mission de développement économique

« Notre implantation californienne facilitera l’intégration des entreprises innovantes proches de l’Institut dans le tissu industriel local. Nous souhaitons transposer aux Etats-Unis le modèle de coopération ‘Triptyque’ qui rassemble autour de projets de recherche des laboratoires de l’Institut, des grandes entreprises et des PME innovantes. Un travail qui fait partie des trois missions de l’Institut Télécom : enseignement, recherche et développement économique », assure Philippe Letellier, directeur scientifique adjoint de l'Institut Télécom. Sécurité et biométrie, cartes à puces, applications mobiles ou géolocalisation font partie des thèmes de recherche privilégiés.

L’antenne offrira aussi une vitrine à l’Institut Télécom et donnera un point d’entrée aux Etats-Unis pour ses enseignants-chercheurs. Des masters communs avec Carnegie Mellon pourraient voir le jour dans un second temps. Pour le moment, « l’Institut Télécom Silicon Valley » débute modestement avec une personne à temps plein et quelques bureaux. Mais Philippe Letellier l’affirme : « si c’est une réussite à moyen terme, nous envisagerons d’autres implantations du même type dans d’autres pays ».

Sylvie Lecherbonnier | Publié le