L'ICAM mise sur sa marque pour se développer

Sylvie Lecherbonnier Publié le

Comment conjuguer masse critique et promotions à taille humaine ? L’Institut catholique d’arts et métiers (ICAM) a trouvé une solution : capitaliser sur sa marque. Créé par des jésuites, le groupe n’a jamais voulu dépasser les 96 élèves par promotion, afin d’assurer un suivi rapproché de ses étudiants.

ICAM, une marque unique 

Il s’est donc développé en multipliant les sites en France et à l’étranger, mais sous des appellations différentes : ICAM pour la formation d’ingénieurs en cinq ans et IST (Institut supérieur de technologie) pour le cursus en apprentissage. « Ces divers sigles rendent aujourd’hui notre projet peu lisible en interne comme en externe, constate Jean-Michel Viot, directeur général du groupe. « C’est pourquoi nous regroupons toutes nos activités sous la bannière ICAM ».

Accroître sa visibilité

En interne, l’objectif est de renforcer la cohésion d’un groupe où chaque implantation dispose de son autonomie juridique et financière. Dorénavant, marque, logo et signature seront les mêmes quel que soit le site. En externe, l’ICAM mise sur une visibilité accrue pour grandir à l’international. Le groupe a fait le choix depuis 2002 de s’associer à des universités étrangères pour ouvrir de nouveaux campus. Il en existe trois aujourd’hui au Congo, au Cameroun et en Pologne, et l’ICAM vient de signer avec Loyola College en Inde pour en ouvrir un quatrième à l’horizon 2010.

Reste à boucler le financement. Douze millions d’euros seront nécessaires sur douze ans, dont six millions pour le lancement. Une bonne manière de tester la marque ICAM.

Sylvie Lecherbonnier | Publié le