Selon la vice-présidente chargée de la formation initiale et continue de l’université de Strasbourg, Frédérique Granet : « ce projet est étudié depuis 2 ans à Strasbourg mais ce modèle d’évaluation est en place à l’université d’Avignon pour la 3ème année ». Après avoir observé les rythmes universitaires, l’université a considéré comme paradoxal de positionner d’abord dans le calendrier le nombre de semaines nécessaires aux examens et d’en déduire le temps pour l’enseignement.
Avec la mise en place de ce nouveau modèle d’évaluation, les étudiants pourront mesurer leur progression et le taux d’abandon devrait diminuer, espère l’université, les étudiants se décourageant moins après une note faible mais susceptible d’être compensée lors d’une autre évaluation. Pour Frédérique Granet, « c’est un intérêt pédagogique que d’instaurer le contrôle continu intégral ». Le règlement prévoit en effet qu’une évaluation devra être corrigée avant d’en organiser une nouvelle. Elle aura ainsi une valeur formative et « l’étudiant pourra prendre conscience de ses lacunes et progresser », conclut Frédérique Granet.