L'UTC conclut une alliance d'envergure avec l'ETS Montréal

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L’Université de technologie de Compiègne (UTC) poursuit sa stratégie internationale. Au lieu de collectionner les partenaires étrangers, elle fonde, brique par brique, un « réseau dense » avec un nombre limité d’institutions étrangères.

Une gouvernance partagée

Après avoir participé à la création d’universités de technologie en Chine, au Brésil et au Chili, l’école d’ingénieurs picarde vient de signer un accord avec l’École de technologie supérieure (ETS) de Montréal, établissement rattaché à l’université du Québec. Un partenariat qui dépasse largement les accords d’échanges traditionnels. Ronan Stephan, président de l’UTC, le concède : « Nous mettons progressivement en oeuvre une gouvernance partagée. » Les conseils d’administration des deux institutions feront une place à un membre de l’école partenaire qui ouvrira également son comité de direction à un permanent de l’autre continent. Une démarche rendue possible par la contiguïté structurelle des deux établissements : même taille (près de 5 000 étudiants), même fonctionnement, même proximité avec les entreprises.

Suez Environnement appuie le montage d'une chaire commune

De l’accréditation mutuelle des cursus aux projets de recherche communs, cette alliance veut toucher toutes les composantes d’un établissement d’enseignement supérieur. Parmi les initiatives fortes, les deux écoles peaufinent le montage d’une chaire en écotechnologies. Un triptyque enseignement-recherche international qui devrait plaire aux industriels. Première entreprise sur les rangs, Suez Environnement a décidé d’apporter son soutien logistique au projet.

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