Les écoles de chimie ne l’avaient pas vu venir. A l’occasion de l’évaluation des formations d’ingénieurs du Nord-est de la France réalisée par la CTI (Commission des titres d’ingénieur) en 2009-2010, plusieurs écoles de chimie, comme Chimie Lille, l’ECPM Strasbourg ou l’ENSIC Nancy, ont vu le renouvellement de leur habilitation réduite de six ans (la durée maximum) à trois ans.
Interrogé par Educpros sur ces décisions, le président de la Commission, Bernard Remaud , s’explique : « le potentiel scientifique de ces écoles n’est pas en cause. En revanche, au regard d’un contexte économique difficile dans les industries du secteur, on s’attendait à une approche ‘métiers’ moins timide et plus dynamique. C’est un message d’exigence par rapport à leurs capacités. » Un message qui devrait porter.
