13h30 : Etudiants, enseignants-chercheurs, chercheurs et personnels Biatoss se sont donnés rendez-vous sur la place de la Sorbonne. Au coup de sifflet, ils se précipitent dans une ruelle pour rejoindre le lieu secret...
Arrêt surprise une centaine de mètres plus loin, au croisement du boulevard Saint Michel et de la rue des Ecoles, où le sable apparaît.
Parmi les slogans : "On tiendra jusqu'à Paris plage" ou encore "un million de grains de sable dans la machine LRU".
Les étudiants - nombreux sont de la Sorbonne - bloquent la rue mais aussi le boulevard...
... provoquant un vaste méli-mélo de voitures et cars de touristes, dans tous les sens, avec, en plus, un sitting sur la place Saint Michel en bas du boulevard sur un tout autre sujet : le soutien aux sans-papiers.
14h30 : Début de la manifestation officielle à Denfert-Rochereau. Les universitaires tournent autour de la statue du lion, dans une nouvelle ronde des obstinés.
Au milieu des voitures, une autre ronde se forme, plus grande cette fois-ci, pour bloquer l'ensemble de la place et laisser passer les manifestants qui rejoignent le pont de départ.
Les étudiants et enseignants-chercheurs défilent derrière la banderole « République ! On tue ton école, ton université et ta recherche ! ».
Egalement présent : Georges Molinié (à droite sur la photo), président de l'université Paris 4 et très actif dans la mobilisation contre les réformes de Valérie Pécresse.
En tête, la traditionnelle banderole "Ensemble de la maternelle à l'enseignement supérieur et la recherche, pour la défense du service public", tenue notamment par Isabelle This Saint-Jean, présidente de Sauvons la Recherche, Jean-Baptiste Prévost, à la tête de l'Unef et le nouveau secrétaire général du Snesup, Fabrice Tassel.
Une journée de mobilisation de plus, dans un mouvement qui dure depuis près de 10 semaines.