La pérennité de la commission Helfer : inscrite dans les textes?

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« La logique de proximité entre l’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (AERES) et la commission que je préside est prévue dans les textes », mentionne fermement Jean-Pierre Helfer, président de la Commission d’évaluation des formations et diplômes de gestion. Une réponse aux déclarations de Bernard Saint-Girons, directeur général de l’enseignement supérieur, selon lequel les missions de la commission dite « Helfer » étaient appelées à se fondre dans celles de l’AERES. « Le décret du 3 novembre 2006 relatif à l’organisation et au fonctionnement de l’AERES indique de manière claire que notre commission continue à vivre sa vie après la création de l’AERES, qui se trouve chargée de surveiller nos procédures », poursuit Jean-Pierre Helfer. Celui-ci a pu faire part cette semaine à Jean-François Dhainaut, directeur de l’AERES, des méthodes éprouvées de sa commission, des critères qu’elle utilise, de son historique et des améliorations qu’elle aurait apportées dans l’ensemble des écoles de commerce. « Nous avons eu la satisfaction de voir que nous concevions l’évaluation sur des bases semblables, assure Jean-Pierre Helfer. Ce sera au tour de l’AERES de nous exposer, en mars, ses méthodes de travail. Puis il nous faudra réfléchir à la mise en oeuvre de notre collaboration. » Ce n’est pourtant pas tout. Il restera à convaincre, si c’est encore nécessaire, le directeur général de l’enseignement supérieur du bien-fondé d’une instance d’évaluation spécifique pour les formations de gestion.

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