"La prépa sans stress ! ", un livre écrit par un taupin et son père

Séverine Tavennec Publié le
"La prépa sans stress ! ", un livre écrit par un taupin et son père
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« Deux années monacales terribles », « C’est réservé aux meilleurs », « Un vrai cauchemar », « Le rythme est épuisant »... Dès lors que l’on évoque les classes préparatoires, chacun y va de son point de vue, de ses souvenirs, de ses regrets ou de ses angoisses.  

Un double éclairage pour accompagner l’élève et ses parents  

« La prépa sans stress » est un ouvrage écrit à quatre mains par un ancien élève de classes prépas (Thomas Huerre) et son père, psychiatre et psychanalyste (Patrice Huerre), qui l’a accompagné pendant ces études.

Un double éclairage qui vise à accompagner l’élève et ses parents, des premières questions sur l’opportunité de s’inscrire dans cette filière jusqu’à l’issue des concours.

L’impact d’un tel choix

Le livre aborde autant l’organisation et la méthode de travail que les questions de choix personnels ou familiaux d’orientation, ou encore l’impact d’un tel choix sur sa vie personnelle, affective, amicale, familiale… 

Les auteurs ne prétendent pas qu’il soit possible de passer les concours sans effort et sans douleur, mais ils ne soutiennent pas non plus le discours selon lequel ces parcours d’élite seraient une expérience traumatique.

Un marathon où il faudra être solide  

Thomas et Patrice Huerre reviennent ainsi sur le premier trimestre et les premiers échanges entre élèves, où chacun commence à évaluer les autres, à les jauger et où la confiance en soi est mise à rude épreuve.

Un marathon où il faudra être solide et respecter son corps car il n’y a pas de performance intellectuelle sans un corps en bon état. Puis, les lieux deviennent familiaux, les élèves connaissent tous les recoins de leur établissement. Ils vivent une histoire commune avec leurs professeurs.

Viendra ensuite le vertige des révisions pour les concours, où l’élève doit puiser en lui les motivations et les ressources pour poursuivre son effort jusqu’au bout. Et ce concours où les épreuves s’enchaînent les unes après les autres ! Il ne faut pas s’avouer vaincu tant que toutes les épreuves ne sont pas terminées.

Une meilleure appréciation de ses compétences et de ses limites

Pas de recette miracle mais de cette époque « viendront des souvenirs forts, dont certains se trouveront reconstruits au fil du temps, pour privilégier les bons moments et l’intensité de relations fortement investies, ou pour déplorer un mode de vie vécu douloureusement. Dans tous les cas, il en ressort une meilleure appréciation de ses goûts, de ses compétences et de ses limites, fort utiles dans toutes les circonstances de l’existence », dixit le père et le fils.

« La prépa sans stress ! » de Patrice et Thomas Huerre, éd. Hachette littératures, 14 euros, sorti le 25 février 2009.

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Séverine Tavennec | Publié le