Les députés UMP ont rendu leur version allégée des 316 propositions du rapport Attali censé « libérer la croissance ». Au chapitre de l’enseignement supérieur et de la recherche, le groupe "formation et emploi" animé par Bruno Le Maire, Marie-Christine Dalloz et Benoist Apparu reprend, sans surprise, l’idée des 10 pôles universitaires de taille mondiale. Rien de nouveau puisque l’Opération Campus est en cours (46 projets ont été déposés).
Il donne globalement un satisfecit à la politique engagée par Valérie Pécresse, en encourageant la poursuite du plan licence et des PRES. Selon les députés, ces derniers devraient englober toutes les universités et être davantage autonomes. 30 ou 40 pôles d’établissements –rassemblant universités, grandes écoles, filières courtes et unités mixtes de recherche – seraient à vocation nationale avec « pour mission première d’insérer professionnellement leurs étudiants, mais aussi de développer une ou deux filières d’excellence scientifique particulière, en lien notamment avec les pôles de compétitivité ».
En revanche, rien n’est dit sur la réforme du statut des enseignants-chercheurs, pour lesquels le rapport Attali préconisait un recrutement sur des contrats de quatre ans. La proposition de doubler les effectifs de ParisTech est aussi passée à la trappe.
