Les PRAG fortement courtisés dans les lycées et les universités

Fabienne Guimont Publié le

Suppressions de postes dans le secondaire contre suppressions de postes dans le supérieur : les arbitrages dans l’affectation des PRAG refont surface dans les rectorats. Le ministère de l’Education nationale veut reprendre des postes de PRAG pour faire face aux éventuelles surcharges dans les classes de lycées si les heures supplémentaires proposées aux enseignants volontaires ne suffisent pas à boucler les emplois du temps.

Ces professeurs agrégés ou certifiés mis à disposition dans l’enseignement supérieur dépendent en effet du ministère de Xavier Darcos. Pour certaines universités, ces départs d’enseignants posent problème au moment de la mise en place du plan licence de Valérie Pécresse. « Avec l’autonomie, on pourrait avoir plus de PRAG sur les licences pour apporter un suivi des étudiants plus rapproché », estime Francis Godard, président de l’université de Marne-la-Vallée. Sur 7 postes de PRAG son établissement ne pourra en conserver que 4 cette année, après négociation avec le recteur. « Notre université est fragile car nous avons beaucoup de PRAG par rapport à d’autres universités. Le recteur a accepté de faire un gros effort », se réjouit-il. La question risque de se poser dans d'autres rectorats.

Fabienne Guimont | Publié le