L’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée se dote d’un campus de 500 000 étudiants

De notre correspondant dans le Sud, Guillaume Mollaret Publié le

Fédérer le plus grand campus d’Europe avec Toulouse, Montpellier et Barcelone comme pôles d’attraction, telle est l’ambition affichée par le Groupement européen de coopération territoriale (GECT) Pyrénées-Méditerranée. Cette structure juridique a été créée par l’Union européenne pour permettre à des collectivités locales de formaliser leurs coopérations transfrontalières sous statut de droit européen.

"Partager nos économies de la connaissance"

Aussi appelé Eurorégion, ce GECT à la présidence tournante, dirigé depuis le 18 juin 2009 par le président de la Région Languedoc-Roussillon Georges Frêche (DVG), rassemble les régions Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Catalogne, Iles Baléares et Aragon. « L’enseignement supérieur et la recherche sont des moteurs du développement économique. Partager nos économies de la connaissance permettra à l'ensemble du sud-ouest européen d’affirmer un peu plus ses qualités », explique Martin Malvy, président (PS) de la Région Midi-Pyrénées.

500 000 étudiants et 40 000 chercheurs

Riche, de part et d’autre des Pyrénées, de 510 000 étudiants, et plus de 40 000 chercheurs, répartis au sein d’une quarantaine d’établissements d’enseignement supérieur, l’Eurocampus Pyrénées-Méditerranée se placerait « au 7e rang mondial et au 1er rang européen en terme d’effectif. Une richesse intellectuelle qui nous a poussés à faire ce choix politique, fondateur pour l’Eurorégion », ajoute l’élu midi-pyrénéen.

Des aides à la mobilité étudiante et académique

Deux axes forts devraient ainsi rapidement être développés en faveur de cet Eurocampus :
-         Favoriser la mobilité interuniversitaire des étudiants et des chercheurs, par le biais de bourses spécifiques « dont il est trop tôt pour évoquer le nombre et le montant », dixit Martin Malvy,
-         et la mise en place d’un campus numérique où sera présentée l’offre de formation, et où pourront à terme être mis en ligne les cours dispensés, ainsi que les ressources documentaires des différents établissements.

Outre des aides propres à l’Eurorégion, « chaque collectivité aura toute liberté de développer des bourses spécifiques à la mobilité au sein de la zone », détaille Martin Malvy. Ainsi, de 100 étudiants aidés pour une mobilité au sein de l’Eurorégion en 2009, Midi-Pyrénées souhaiterait atteindre le nombre de 500 dès 2014.


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