L’IPAG, école de commerce post-bac implantée à Nice et à Paris, ne devait pas accueillir de nouvelle promotion cette année sur son campus niçois, « pour des raisons défiant tout entendement » … selon les mots de la nouvelle direction de l’établissement. Le site de Nice avait enregistré un faible nombre d’inscrits, l’été dernier pour la rentrée de septembre, qui avait fait craindre à la précédente direction de l’école de ne plus pouvoir réunir les conditions nécessaires au maintien du visa du diplôme.
Parier sur la réorientation en cours d'année
« On ne peut pas organiser un concours et informer les admis que la rentrée ne se fera pas ! », s’insurge Guillaume Bigot, nouveau directeur de l’IPAG, arrivé en juillet dernier. Lequel a par ailleurs dû gérer des charges d’exploitation inchangées à l’échelle du campus, avec des rentrées financières moindres. Celui-ci a donc pris la décision d’accueillir quand-même les admis 2008 à Nice, mais en différant la rentrée de six mois.
Un semestre de cours réparti sur les samedis et le mois de juillet
Les lauréats du concours 2008 ont reçu en octobre une lettre les invitant à rejoindre l’IPAG à partir de février, pour une année « accélérée ». Un semestre de cours sera ainsi réparti sur les samedis et le mois de juillet. Afin de décider des étudiants réticents et qui avaient certainement pris leurs dispositions entre-temps, l’IPAG propose d’offrir les frais de scolarité pour cette année au format inhabituel, à titre de réparation. L’IPAG de Nice pourrait reconduire cette rentrée différée les années qui viennent, afin, assure Guillaume Bigot, de rester « précurseur » en matière de réorientation en cours d’année.
