C’est la première fois que la France accueille ce forum. «En nous portant candidat, nous voulions signifier l’engagement des universités françaises dans ce débat » indique Nadine Lavignotte, présidente de l’université Blaise Pascal (Clermont-Ferrand) et chargée de mission évaluation et qualité à la CPU (Conférence des présidents d'université). «On sent une réelle prise de conscience des établissements mais qui doit se traduire maintenant par un engagement politique. Il y a des choses qui se font déjà mais de façon encore trop éclatée, pas forcément au plan de l’établissement mais de certaines composantes.»
Récent consensus
Une enquête réalisée par la CPU auprès des 51 établissements de la vague B souligne ce consensus en faveur de l’assurance qualité. «Le passage à l’autonomie a été le facteur déclencheur de cette prise de conscience» poursuit Nadine Lavignotte. « Les établissements ont compris que pour devenir autonome, ils devaient avoir un pilotage professionnel avec des outils et des procédures spécifiques. »
S’attaquer à la qualité en recherche
Si l’assurance qualité sur les formations est plus ou moins en route, le gros chantier à finaliser porte sur la recherche. «La difficulté est de faire face à des acteurs multiples qui interviennent dans les projets de recherche : université, organismes de recherche, etc. Il y a un chantier énorme à mettre en oeuvre pour simplifier le pilotage. Nous travaillons actuellement avec le CNRS à l’élaboration d’un cahier des charges pour parvenir à une délégation globale de gestion des unités de recherche. »