Mastérisation : des préconisations nationales pour le nouveau C2i enseignant

Publié le
Un des effets collatéraux de la mastérisation est la mise en œuvre, désormais obligatoire, du C2i (certificat informatique et Internet) enseignant dans les nouveaux masters métiers de l’éducation. La certification, créée en 2004, sera exigée, à compter de la rentrée 2012, pour tous les enseignants nouvellement affectés.

Un séminaire national , organisé les 29 et 30 mars 2011, à l’université de Nancy, va faire le point sur les nouvelles conditions de préparation et de délivrance du C2i2e. « Ce certificat était accordé par les IUFM jusqu’à présent, mais avec la mastérisation,toutes les universités doivent être autorisées à mettre en œuvre le C2i2e, explique Jean-Louis Charpille, expert à la Mines (mission numérique pour l’enseignement supérieur). Or la tâche est un peu complexe dans la mesure où il ne s’agit pas d’évaluer des connaissances, mais des compétences professionnelles sur la base d’un dossier numérique constitué par le candidat ».

Projet du nouveau C2i2e : 35 heures dont 20 à distance

D’où la nécessité, à partir du référentiel national , de dresser un cadre général pour le C2i2e. "Sur la base d'une expérimentation en Lorraine, le C2i2e pourrait représenter 35 heures dont 20 heures à distance, avec une mise en pratique pendant le stage de M2. Bien sûr, l’apprentissage des TICE peut aussi, en complément, faire partie intégrante d’autres unités d’enseignement », suggère Jean-Louis Charpille. Ce dernier est à la fois chargé de mission TICE à l'IUFM de Lorraine et expert à Mines : la structure qui va autoriser les universités à mettre en oeuvre le C2i2e, pour une durée de quatre ans avant que l’AERES ne prenne le relais, au moment de la contractualisation.

Le séminaire – où sont attendus plus de 120 participants – sera aussi l’occasion de présenter différentes pratiques en cours, dans des universités (à Nancy, Lyon, Perpignan) avec ou sans IUFM. « En Lorraine, un comité de pilotage, avec un représentant de chaque université, a été créé pour mettre en œuvre le C2i2e à l’échelle régionale. Un cahier des charges commun a été défini. Il va être proposé au comité de suivi de la mastérisation - qui réuni l’ensemble des universités -, avant d’être voté dans les différents CEVU », explique Jean-Louis Charpille, également chargé de mission TICE à l’IUFM. Un modèle de collaboration déclinable ?

En savoir plus
Portail ministériel des C2i : http://www.c2i.education.fr/

| Publié le