Comment attirer plus d’étudiants vers la médecine générale et combler le « désert médical » français ? Nora Berra, secrétaire d’État chargée de la Santé, s’est penchée sur le sujet et a adopté le 15 février 2011, avec les acteurs concernés, une première série de mesures consacrées à la formation des médecins généralistes.
Plus de maîtres de stage
Parmi les mesures adoptées, figure l'augmentation de 20 % du nombre de praticiens–maîtres de stage à la rentrée 2011. Objectif : généraliser le stage en médecine générale prévu au cours du 2e cycle des études médicales. Les conditions nécessaires pour devenir encadrant ont donc été assouplies. Désormais, seul un an d’exercice professionnel sera requis (contre trois jusqu’à présent).
Ensuite, le DPC (développement professionnel continu) – la formation continue pour les médecins et l’évaluation des pratiques professionnelles – sera élargi aux fonctions de maîtres de stage, et le titre de « maître de stage des universités » doit être créé « pour valoriser ces fonctions dans le processus de formation des étudiants en médecine », indique le secrétariat d’État à la Santé.
Reste à savoir si ces mesures seront suffisantes pour faire découvrir aux étudiants en médecine une spécialité trop souvent considérée comme un choix « par défaut ».
