Mobilisation des enseignants-chercheurs : La Sorbonne a voté le déblocage de l'université

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Université emblématique du mouvement des enseignants-chercheurs qui dure depuis près de quatre mois, avec son président Georges Molinié, La Sorbonne est rentrée dans les clous.

Le déblocage de l’établissement a en effet été voté mardi 19 mai 2009, lors d’une assemblée générale réunissant enseignants, étudiants et personnels de Paris 4. La reprise des cours devrait avoir lieu dès le lundi suivant, avec une semaine d’examens prévue du 22 au 26 juin, comme l’avaient décidé auparavant la direction de l’université et ses trois conseils.

"A l'université, la situation se normalise", a estimé Valérie Pécresse mercredi 19 mai, à l'Assemblée Nationale. Une poignée d’établissements ou d’UFR restent encore bloqués, notamment à Toulouse 2 Le Mirail, Caen ou Amiens. L’UMP est à nouveau monté au créneau, demandant la plus grande fermeté contre les « minorités bloquantes » dans les universités.

Démocratiser le vote des étudiants dans les universités bloquées

L'UMP, par la voix de son porte-parole Dominique Lefebvre, a demandé la mise en place, pour les - possibles - futurs mouvements de grève étudiants, d'un système de vote démocratique. En pratique, un bulletin secret serait envoyé au domicile des étudiants pour qu'ils se prononcent sur le mouvement de grève, imagine le député des Hauts-de-Seine.

La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a renchéri en ce sens, souhaitant la généralisation des consultations directes par internet des étudiants dans les universités. Elle s'exprimait mercredi 20 mai 2009 devant l'Assemblée Nationale.

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