Montpellier cherche un coordinateur pour son "campus"

De notre correspondant à Montpellier, Guillaume Mollaret Publié le

L’université Montpellier-Sud de France est l’un des six premiers projets (*) élus de l’Opération campus lancée ce printemps par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ce projet signifie à court terme la fusion des trois universités montpelliéraines couplées avec Supagro (école supérieure d’agronomie). Le budget demandé est de 625 M€. Toutefois, le recteur de l’académie Christian Nique se dit « conscient de ne pas pouvoir atteindre cette somme ». Au financement de l’État (majoritaire), s’ajoutera la part du conseil régional du Languedoc-Roussillon, lequel a promis de verser 50 centimes pour chaque euro alloué par l’État, ainsi que des partenariats public-privé « sur lesquels les acteurs du projet ne se sont pas encore penchés », explique Christian Nique. Ce travail devrait incomber, dès juillet 2008, à un « pilote » chargé de coordonner les groupes qui travaillent au projet montpelliérain. Cette personne, dont le profil est en cours d’élaboration, aura pour mission de présenter le dossier languedocien au ministère, en novembre 2008. L’université unique comprendra plusieurs pôles : agro-environnement, biologie-santé, mathématiques-informatique-physique, chimie, et un grand pôle sur l’eau – en partenariat avec le conseil général de l’Hérault. Les premières inscriptions à l’université Montpellier-Sud de France pourraient se faire dès la rentrée 2010. Les travaux afférents s’échelonneront quant à eux sur une dizaine d’années.


(*) Les autres sites sont ceux de Lyon, Grenoble, Toulouse, Bordeaux et Strasbourg.

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