Côté grandes écoles, le rituel est maintenant installé pour les responsables. La rentrée des élèves achevée, la liste des palmarès à venir est encore longue. Ils sont déjà à pied d’œuvre pour répondre – le mieux possible - aux questionnaires français et anglo-saxons qui définiront les classements de presse à paraître dans les prochains mois. Rien d’une routine, avec des critères qui diffèrent d’un palmarès à l’autre et des variantes d’une année sur l’autre à observer tactiquement…Financial Times, Wall Street Journal, Challenges, L’Etudiant… Avec en plus des nouveaux venus hors presse sur ce filon comme l’université de Jiaotong, l’Ecole des Mines ou Eduniversal…
Honnis ou exhibés fièrement (par les occupants des premières places surtout), ces classements se sont imposés dans le paysage des grandes écoles avant de venir titiller à leur tour les équipes dirigeantes des universités avec le palmarès de Shanghai. Un signe incontournable de la concurrence accrue des établissements d’enseignement supérieur dans la cour internationale. Mais dans cette compétition, la sérénité n’est toujours pas de mise.
Dans la cuisine des palmarès
Le premier palmarès des écoles de gestion publié par l’Etudiant date pourtant de 1993. Quinze ans après, le groupe l’Etudiant lance un blog intitulé « Palmarès, le making of » et sous-titré « Les coulisses des classements des grandes écoles par Géraldine Dauvergne et Sylvie Lecherbonnier ». Une manière de démythifier la cuisine des palmarès des écoles de commerce et des écoles d’ingénieurs avec les deux journalistes spécialistes de ces rankings aux manettes. Géraldine Dauvergne officie avec dextérité depuis plus de cinq ans pour classer les écoles de commerce françaises. Sylvie Lecherbonnier fait frémir - ou agace - depuis l’année dernière les écoles d’ingénieurs de l’Hexagone.
Retrouvez leur blog sur educpros.fr et letudiant.fr. Elles attendent vos réactions. Vos commentaires - anonymes ou assumés - ne feront toutefois pas partie d’un nouveau critère…