Ce n’est pas un scoop mais la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche aime l’anglais. Elle l’a encore redit lors d’une rencontre avec des journalistes en marge d’un conseil des ministres européens « compétitivité ». Valérie Pécresse veut rompre avec « le tabou de l’anglais », rapporte ainsi sur son blog , Jean Quatremer, le journaliste du bureau bruxellois de Libération. « L’anglais doit être une des langues que tous les jeunes doivent maîtriser : on ne peut pas laisser sortir du système éducatif un enfant qui ne sait pas parler cette langue (…) Il faut même donner des cours en anglais à l’université », sur le modèle de ce qui se fait déjà aux Pays-Bas et dans les pays nordiques. « Notre culture rayonne d’autant mieux qu’on s’exprime dans la langue de l’autre », selon les propos prêtés à la ministre. Les 6 300 signataires de la pétition « les scientifiques doivent-ils continuer à écrire en français ? » ont donc maintenant leur réponse.
Pécresse veut briser le « tabou de l’anglais »
La personnalité du jour
Christophe Clément
Président de l’université de Reims Champagne-Ardenne
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