"Petites Mines" : un recrutement de plus en plus ouvert aux maths spé

Sylvie Lecherbonnier Publié le

Avec un concours après maths sup, les écoles des Mines d’Alès, d’Albi, de Douai et de Nantes constituent une originalité dans le paysage des écoles d’ingénieurs françaises. Un mode de recrutement qu’elles veulent aujourd’hui faire évoluer. Tout en conservant pour le moment leur concours après maths sup, les quatre établissements basculent progressivement sur les concours après maths spé. Les « petites Mines » ont enclenché cette évolution depuis cinq ans. Elles proposaient 190 places toutes filières confondues à la session 2008, contre à peine une cinquantaine en 2003. Dans le même temps, le nombre de candidats a triplé, passant de 1 500 en 2003 à plus de 4 000 en 2008.

Basculement progressif

Les quatre ENSTIM vont désormais passer à la vitesse supérieure. Celle de Nantes va offrir 70 places après maths sup et autant après maths spé à la session 2009. « À l’horizon 2011, nous recruterons majoritairement des maths spé », prévient Stéphane Cassereau, son directeur. Pourquoi ce changement ? « Le groupe des écoles des Mines est scindé en deux : celles qui recrutent après maths sup et celles après maths spé. Cela peut nuire à terme à la cohérence de notre réseau », soutient le directeur de l’École des Mines de Nantes. Et d’ajouter : « Avec un recrutement majoritaire après maths spé, nous pourrons aussi nous comparer aux autres écoles d’ingénieurs après prépa. » Question d’image...

Sylvie Lecherbonnier | Publié le