Rapatriez tous vos étudiants et vos enseignants-chercheurs présents au Japon : tel est strong>le message qu’a fait passer Valérie Pécresse jeudi 17 mars 2011, lors d’une réunion avec des représentants de la CPU (Conférence des présidents d'université), de la CGE (Conférence des grandes écoles), de la CDEFI (Conférence des directeurs d'écoles françaises d'ingénieurs), et d’organismes de recherche, en raison des conséquences du séisme de Sendaï et de la menace nucléaire. La ministre a demandé aux établissements et au CNOUS « de faciliter, d’une part l’accueil des étudiants revenus du Japon ou en cours de rapatriement, et d’autre part, leur inscription dans leur cursus d’origine ».
Environ 600 personnes seraient concernées, selon le ministère de l’Enseignement supérieur. De son côté, strong>la CPU (Conférence des présidents d’universités) a recensé 350 étudiants ou universitaires présents au Japon. Par ailleurs, la semaine où s'est produit le séisme correspondant à une période de vacances, certains étudiants ou enseignants français s’étaient rendus en France ou hors du Japon.
La plupart des établissements n’ont pas attendu ces consignes ministérielles pour organiser ce retour. Ainsi, l’université Paul-Cezanne fait savoir strong>dans un communiqué que ses 12 étudiants en échange au Japon sont rentrés, ou devraient l’être d’ici lundi. strong>L'INSA de Lyon, dont certains étudiants étaient en échanges à Sendai, a également informé que ses étudiants étaient sains et saufs.
