REVUE DU WEB : La rétention des notes expliquée par un maître de conférences, Le système de recherche français n'est pas archaïque...

Publié le
En ce début de grèves des enseignants-chercheurs dans les universités, la rédaction d'Educpros vous recommande plusieurs billets, publiés ces derniers jours sur le Web. Des éclairages avec un témoignage sur la rétention de notes, une mise en perspective historique en réponse au discours de Nicolas Sarkozy sur la recherche et une analyse des illustres citations de Valérie Pécresse dans sa tribune adressée aux enseignants-chercheurs.

Le témoignage de Nicolas Guillet, universitaire, sur Rue89 : « Chers étudiants, voici pourquoi je ne donnerai pas vos notes  », paru le 1er février 2009    

Nicolas Guillet, maître de conférences en droit à l'université du Havre, tente d'expliquer pourquoi il a décidé de faire « la grève des notes ». Contrairement aux affirmations de l’UNI, il tente de démontrer « en quoi cette action n’est non seulement pas absurde mais qu’elle est au contraire parfaitement légitime et légale ».

Un billet intitulé « Quel avenir pour la recherche et l'université ?  », sur le Blog des Livres de la revue « La Recherche », par Vincent Duclert (EHESS), paru le 2 février 2009.

Vincent Duclert, historien à l’EHESS, revient sur le discours sur la recherche de Nicolas Sarkozy du 22 janvier 2009, jour du lancement de la mobilisation par la Coordination nationale du supérieur. Il le juge "doublement problématique, du point de vue de la méthode portant la réforme comme du point de vue des références historiques mises en œuvre".

La réponse d'Anne E. Berger à Valérie Pécresse : "L'université sous conditions ", sur Fabula, publiée lundi 2 février.

Anne E. Berger, professeur de littérature française et d'études de genre à l'université Paris 8, répond à la tribune publiée par Valérie Pécresse dans Libération le 27 janvier 2009, intitulée "Ce que je veux dire aux enseignants-chercheurs", dans laquelle elle reprend une citation de Jacques Derrida, « Professer, c'est s'engager ». "La manoeuvre est plus naïve qu'habile", estime la professeur de littérature. Démonstration à l'appui.

| Publié le