Suicide de Marie-Claude Lorne : "dépaysement" de l’affaire à Nancy

Fabienne Guimont Publié le
L’université de Nancy 2 réunira sa section disciplinaire, le 17 octobre 2011, pour entendre les témoins de l’affaire Lorne , du nom de la maître de conférences stagiaire qui s’était suicidée après avoir appris sa non-titularisation par l’université de Bretagne occidentale (UBO), en 2008.


Le Cneser (conseil national de l’enseignement et de la recherche) a nommé l'université de Nancy 2 suite au refus , en avril 2011, du président de l’UBO de réunir sa section disciplinaire à l’encontre de Pascal David, le président de la commission de spécialistes qui avait statué sur la non-titularisation de Marie-Claude Lorne. Les enseignants de Nancy 2 instruiront la procédure à huis clos. Les sanctions peuvent aller d’un non-lieu à une exclusion.

Le Cneser a choisi de « dépayser » l’affaire à Nancy après que le recteur de Rennes, Alexandre Steyer a porté le dossier à la demande de l’ancienne ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Pécresse pour donner suite au rapport de l’Inspection générale de l'administration de l'education nationale et de la recherche . Celui-ci mettait ainsi en avant que "les délibérations de la commission de spécialistes font apparaître plusieurs insuffisances, voire irrégularités". La décision du Cneser a été prise en juillet 2011 et rendue publique fin septembre 2011.

Fabienne Guimont | Publié le