L’audit financier de l’enseignement supérieur privé doit être rendu par le CCESP (comité consultatif pour l’enseignement supérieur privé) dans les semaines à venir au ministère de l’Enseignement supérieur. Dans la lignée du rapport rendu en 2002 par Guy Gautherin, l’audit devrait dire qui parmi les 60 écoles privées qui reçoivent une subvention publique peut passer dans une relation de contractualisation avec l’Etat. Pour l’heure, seules deux écoles ont signé un contrat avec la DGES (direction générale de l’enseignement supérieur) : l’ESTP (Ecole supérieure des travaux publics), rattachée à l’ENSAM, et l’EISTI (Ecole internationale des sciences du traitement de l'information), rattachée à Sup’Méca. « L’objectif de l’audit était de savoir si les établissements sont à but lucratif ou pas, s’ils sont financés par des structures étrangères ou des fonds de pension », explique Guy Gautherin. Reste encore à la DGES à trancher sur les contours de l’enveloppe de la contractualisation en précisant notamment si la recherche en fait partie.
Supérieur privé : la contractualisation au bout de l'audit
La personnalité du jour

Lamri ADOUI
Président de France Universités et président de l'université Caen Normandie
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