Dans leurs objectifs pédagogiques, les enseignants désignent en tête l’aide aux élèves en difficulté et la motivation à apprendre. Des objectifs atteints apparemment puisque l’enquête révèle que les élèves interrogés trouvent que l’utilisation d’un ordinateur en classe leur permet, à une écrasante majorité, d’être aidés par le prof, actifs et de ne pas s’ennuyer.
La France au 24e rang sur 27 pour l'usage des TIC en classe
L’étude souligne que l’utilisation des TIC « remet en cause l’organisation pédagogique traditionnelle », dans la mesure où ces activités se déroulent en groupe réduit dans un tiers des cas en collège et la moitié des cas en lycée. Des conditions notamment essentielles pour aider les élèves en difficulté. Dans son rapport rendu en févier 2010, Jean-Michel Fourgous notait que le numérique était un élément majeur de la lutte contre l’échec scolaire. « La France se situe au 8e rang européen en ce qui concerne l'équipement des établissements en TICE [technologies de l'information et de la communication pour l'enseignement], elle ne se classe qu'au 24e rang sur 27 pour l'usage qui en est fait », indiquait le rapport. Aucune annonce n’a été faite suite à ce rapport par le ministre de l’Éducation nationale. À noter que le grand emprunt prévoit, dans son volet « contenus et usages numériques », des investissements dans l’e-éducation.
(1) Lire l’intégralité de l’étude « Les technologies de l’information et de la communication en classe au collège et au lycée : éléments d’usages et enjeux » , octobre 2010.
Les usages des TIC (technologies de l’information et de la communication) progressent dans les classes, mais sont toujours très en deçà des attentes des élèves. C’est ce que montrent les résultats de la dernière enquête menée par le ministère de l’Éducation nationale (1) qui a interrogé quelque 2.500 enseignants de collège et lycée. 80 % d’entre eux déclarent les utiliser, mais seuls 64 % les utilisent en même temps que leurs élèves. Leur usage reste peu fréquent : 40 % des enseignants utilisent ces outils moins d’une fois par semaine. Sans surprise, les professeurs de technologie et de sciences sont les usagers les plus assidus, devant les enseignants en histoire-géographie.
