« Tout le monde ne peut pas être nez, mais il y a des opportunités dans d’autres métiers liés au parfum », explique Guilhem Ricci, directeur général des écoles de Condé. Et des synergies sont envisagées avec les écoles de Condé, qui dispensent depuis vingt ans des formations artistiques et de restauration du patrimoine, dans tout ce qui concerne la création de flacons et d’emballage.
L’école compte admettre une vingtaine d’élèves par promotion
Afin de vérifier l’adéquation du contenu des cours avec les attentes du monde professionnel, Maurice Alhadève a été nommé président du conseil de perfectionnement de la nouvelle école. L’ancien directeur de l’ISIPCA (Institut supérieur international du parfum, de la cosmétique et de l'aromatique alimentaire), référence du secteur dans la formation des nez, a occupé de nombreuses fonctions de direction au sein de cette industrie.
Les étudiants auront entre vingt-six et vingt-huit heures de cours par semaine et devront suivre dix mois de stage environ durant toute leur scolarité. La première année d’études coûtera 7.400 € par an. L’école compte admettre une vingtaine d’élèves à la rentrée 2011, essentiellement des bacheliers S ou ayant suivi une spécialité mathématiques. Car, durant les deux premières années, ils auront à acquérir un bagage scientifique solide.
« Il manque une grande école du parfum proposant un enseignement transversal. » Fort de ce constat, Kévin Guénégan, président desécoles de Condé , ouvrira l’École supérieure du parfum à la rentrée 2011 à Paris. L’objectif sera de former, au cours d’un cursus de cinq ans après le bac, des professionnels de l’industrie du parfum dans l’ensemble des secteurs : création, évaluation, contrôle qualité et fonctions commerciales.
