Valorisation : l'Université de Lorraine veut booster ses équipes avec des consultants

Philippe Bohlinger, notre correspondant dans l'Est Publié le

Les quatre universités désormais fédérées dans le PRES Université de Lorraine souhaitent améliorer la détection des projets innovants menés au sein de leurs laboratoires de recherche. Pour cela, elles misent sur leur service mutualisé de valorisation qui expérimente depuis février 2010 une nouvelle méthode de détection avec l'appui de consultants privés. « Ce partenariat nous apporte une démarche plus structurée, ainsi que des outils pertinents et éprouvés pour hiérarchiser les démarches de valorisation », souligne Didier Zimmermann, directeur du service Valorisation, innovation, et transfert, un service créé en 2006 et qui emploie une quinzaine de personnes.

Cette méthode va être testée pendant six mois sur un échantillon de 12 laboratoires. Concrètement, les consultants collaboreront avec les ingénieurs « valorisation » du service, ainsi qu'avec les laboratoires afin de recenser les activités les plus prometteuses, de mesurer l'écart qui sépare ces dernières d'une mise sur le marché et de fixer des priorités de valorisation.

L'objectif est d'augmenter le flux de projets accompagnés par le service. En effet, « seuls une vingtaine de dossiers sont déposés chaque année dans le cadre d'un appel à projets, alors que les quatre universités comptent plus de 100 laboratoires », détaille le directeur du service. Les projets retenus bénéficient d'un accompagnement à la maturation, puis d'une accélération du transfert vers la sphère socio-économique ou vers l'incubateur lorrain d'entreprises innovantes.

Cette action est réalisée en étroite collaboration avec les organismes de recherche cotutelles des laboratoires (CNRS, INRA, INIRA, INSERM). Elle est soutenue par la région lorraine et la délégation régionale à la recherche.


Philippe Bohlinger, notre correspondant dans l'Est | Publié le