Vers une intégration de Supinfo dans EduServices ?

Sylvie Lecherbonnier Publié le

Les groupes d'enseignement supérieur privés EduServices et Supinfo ont signé fin mai 2011 « un accord qui permet leur rapprochement ». Une collaboration avec des objectifs à court et moyen termes, explique Philippe Grassaud, le président d’EduServices : « à court terme, nous allons développer des programmes pédagogiques ensemble. A moyen terme, nous allons étudier dans les prochains mois l’intégration de Supinfo dans EduServices. » Et de filer la métaphore : « les deux institutions portées par des entrepreneurs de l’éducation se sont fiancés. Nous veillons à ce que toutes les conditions soient réunies pour nous marier. »

EduServices, qui bénéficie du soutien financier du fond d’investissement Duke Street, regroupe aujourd’hui les écoles ISCOM, IPAC, Pigier, l’école internationale Tunon, Plus-Values, ESICAD, AFTEC et ESPL. Soit plus de 14 500 jeunes en formation. L’école d’informatique Supinfo affiche 1 000 diplômés par an et une trentaine de campus en France et dans le monde (Chine, Amérique du Nord…).

Dimension internationale

EduServices est très intéressée par la dimension internationale de l’école d’informatique. « Supinfo est l’une des rares écoles françaises présente à l’étranger, notamment au Royaume-Uni, en Chine et aux Etats-Unis. Ainsi, EduServices pourra bénéficier de ces implantations pour développer sa présence à l’international », assure Philippe Grassaud. En retour, EduServices entend apporter à l’école d’informatique « son expérience et sa sérénité ».

strong>Les difficultés financières dont Supinfo auraient fait l’objet pourraient-elles freiner ce rapprochement ? Philippe Grassaud ne le croit pas. « Supinfo possède la santé financière d’une entreprise qui s’est développée de manière très rapide. Elle a les caractéristiques d’une entreprise en forte croissance… Le talent prime et Supinfo n’en manque pas ! » Il ne reste donc plus qu’à attendre la publication des bans.

Sylvie Lecherbonnier | Publié le