Académie de Versailles : des prépas entre lycée et université

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Dans l’académie de Versailles, c’est décidé. Toutes les nouvelles ouvertures de classes préparatoires se feront désormais dans le cadre d’un partenariat fort avec l’université. Une manière de répondre à la demande formulée en janvier 2009 par la ministre Valérie Pécresse de créer des CPGE à l’université .

Dix prépas "en alternance" en préparation

Une petite dizaine de ces « prépas mutantes » sont en projet. Deux sont déjà en place : une classe de PCSI-PSI entre le lycée Jean-Jaurès d’Argenteuil et l’université de Cergy-Pontoise et une classe de PCSI-PC entre le lycée Descartes de Montigny-le-Bretonneux et l’université de Versailles-Saint-Quentin. Les taupins du lycée Descartes passent ainsi une journée par semaine à l’université pour effectuer leurs TP (travaux pratiques) et leur TIPE (Travaux d’initiative personnelle encadrés). Pour ces derniers, la porte des laboratoires de recherche leur est également ouverte. Une mixité qui touche également le corps enseignant : la professeur de physique est rattachée au lycée, celle de chimie vient de l’université. Quant aux TP de chimie, ils sont assurés par plusieurs intervenants, dont des maîtres de conférences.

L'opportunité de rentrer dans les labos

Une expérience qui séduit enseignants et élèves. Estelle Van Hauwaert, prof de physique de la classe de PC, a eu quelques réticences au départ, réticences qui se sont vite estompées : « nous disposons à l’université d’un matériel que nous n’aurions pas pu avoir au lycée. Une situation qui nous donne également l’opportunité de mettre les élèves en contact avec la recherche. » Une impression confirmée par Ophélie Bouvier, élève en maths sup : « Changer d’établissement, changer d’enseignant a un côté très agréable. Cela brise la monotonie et ouvre l’esprit. » L’expérience va s’étendre dans d’autres lycées avec des classes économiques et littéraires.



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