Et si l'avenir des relations établissements-entreprises se jouait au cœur des PME ? En France, les structures de moins de 249 salariés emploient 6,9 millions de personnes et représentent 97,4% des entreprises du pays. Une réserve importante d'emplois, devenue l'objet de toutes les attentions dans un contexte économique morose. Car les PME ont de réels besoins de main-d'œuvre et peinent encore à recruter, même si, depuis quelques années, un mouvement de fond plutôt favorable aux petites structures semble se dessiner. "Il y a encore quinze ans, les étudiants visaient avant tout un emploi dans un grand groupe, constate Gilles Gleyze, directeur du développement à l'École centrale Paris. S'ils travaillaient dans une PME, c'est parce qu'ils l'avaient créée. Aujourd'hui, les jeunes osent plus démarrer dans une petite entreprise, même si elle ne leur appartient pas."
Le 6 novembre dernier, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault listait une série de mesures en faveur de ces entreprises, à travers le Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi. Parmi elles, la création en 2013 de dix plates-formes territoriales d'appui aux mutations pour répondre aux besoins en ressources humaines des TPE-PME.
Autre annonce, du côté de la recherche : le CIR (crédit d'impôt recherche) sera élargi à l'innovation pour les entreprises de moins de 250 salariés. À l'heure actuelle, les PME françaises jouissent d'une image renouvelée, synonyme d'innovation et de croissance. Entre 2000 et 2009, les brevets délivrés par l'Office européen des brevets à des Français ont connu une hausse de 91,7% avec 4.031 brevets en 2009, contre 1.646 au Royaume-Uni ou 348 en Espagne.
C'est dans ce contexte que PME et établissements d'enseignement supérieur doivent se rencontrer pour adapter les besoins des uns aux offres de formation des autres.
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Dans chaque numéro, huit pages de conseils, d’analyses et de bonnes pratiques mais aussi toute l’actualité du secteur, les manifestations et les nominations qui comptent.
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