Comment s’est mise en place votre stratégie de fundraising ?
La première étape, pour faire fonctionner la fondation, a été de mobiliser nos ressources les plus proches, en s’appuyant sur nos relations avec les entreprises et nos anciens. Ces derniers sont notamment impliqués à travers une levée de fonds annuelle. Après 5 ans, nous arrivons aujourd’hui à un stade où l’ambition est plus grande : une volonté de professionnaliser notre action, afin d’optimiser la levée de fonds. Il faut nous donc structurer une véritable campagne de développement.
Comment se répartissent vos donateurs ?
La répartition est relativement équilibrée. Entreprises et donations privées sont à peu près au même niveau, à 55% et 45 %. C’est un bon modèle, mais l’objectif est aujourd’hui de monter en puissance au niveau individuel. Nous sommes désormais très nombreux à s’être lancés dans le fundraising, et il devient important de toucher un nouveau « bassin » pour nous assurer de ces financements privés. Ce sont les grands donateurs. Nous allons donc identifier des projets prioritaires au sein de l’école, qui reflètent parfaitement la stratégie de notre institution, et construire un argumentaire.
La levée de fonds se travaille-t-elle aussi en interne ?
Professeurs, direction, étudiants, tous ont un rôle à jouer. Ces derniers, par exemple, peuvent aider la fondation en la faisant connaître, et en participant, avec nous, à l’organisation de manifestations. Il est également important qu’ils fassent un don à l’institution avant la fin de leur scolarité. A chaque fin d’année, les étudiants d’une promotion donnée partent en campagne de levée de fonds, pour financer des bourses à destination de futurs étudiants. C’est une façon de les impliquer. Tout est affaire, au fond, d’attachement à l’institution. Afin de ne pas rompre le lien quand ils auront terminé leur scolarité.