
Quelle est la stratégie de votre établissement en travaillant avec Centrale Paris, l’Essec, l’Ecole des Mines de Paris et aujourd’hui Grenoble Ecole de management ?
En terme de développement, les partenariats sont indispensables pour une école, car on ne peut pas faire grand chose tout seul. Depuis 10 ans, nous avons des liens forts avec les Mines de Paris où nos intervenants enseignent le design, comme aujourd’hui aux Ponts-et-Chaussées, à l’Ecole polytechnique féminine et, depuis cette année, à Polytechnique. Depuis 2006, nous avons avec les Mines de Paris un master commun design industriel et conduite du changement.
A quelle logique répondent ces partenariats ?
Depuis quelques années, nous rassemblons des étudiants de culture différente (ingénieurs, commerciaux, designers) pour concevoir des produits innovants. Sur le fonds, nous savons que le design ne peut exister tout seul et inversement, des ingénieurs ou des commerciaux ne peuvent concevoir des produits sans nous car ils ne sont pas proches de l’utilisation des consommateurs. Dans l’industrie, le design a toujours été pris comme une girouette en France. Or, on sait que les produits qui sont des réussites auprès des consommateurs sont ceux où les gens ont su travailler ensemble.
Comment s’est initiée votre collaboration avec Grenoble Ecole de management ?
Après les échanges d’enseignants, les projets communs, nous passons à une troisième étape en faisant un partenariat avec Grenoble Ecole de management. Grenoble Ecole de management est venue vers nous alors que nous avons toujours eu plus de mal à travailler avec les écoles de commerce que les écoles d’ingénieurs. Sa conception tournée davantage vers l’homme que vers les produits est proche de la nôtre. Leurs étudiants viendront chez nous et inversement . Nous voulons former des profils double-compétences.