L'école et le syndrome Kodak

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La chronique d'Emmanuel Davidenkoff, directeur de la rédaction de l'Etudiant, sur le Huffington Post, le 27 mars 2013.

"C'était il y a un an : Kodak se déclarait en faillite. Pourtant, ce n'était pas faute d'avoir innové constamment tout au long de son histoire, en témoignent les 19.000 brevets déposés par la marque. En 1975, Kodak avait même inventé l'appareil photo numérique mais avait renoncé à le développer pour ne pas mettre en péril son business model : vendre à prix cassé des appareils photos mais à prix d'or des pellicules (bon, ce n'était pas un coup d'essai : Kodak avait déjà laissé filer la photocopieuse et l'imprimante...). L'entreprise n'est pas morte faute d'intelligence, pas même faute d'avoir sous-investi dans la recherche, mais par les effets conjugués du court-termisme et de son incapacité à concevoir un nouveau modèle - ici économique - en rupture avec le précédent ; Kodak est mort par peur du changement.

C'est ce qui menace l'école publique et l'université. Les tiroirs du ministère débordent de rapports et de travaux de recherche analysant aussi bien les facteurs d'échec intrinsèques à l'organisation de notre système éducatif que les solutions qui permettraient de les neutraliser. Les comparaisons internationales fournissent également leur lot d'enseignements utiles."

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