Et si la querelle des rythmes scolaires touchait à une question d'espace et non de temps ? A lire et écouter les réactions de nombre d'enseignants, la question se pose. Bien sûr il faut entendre les témoignages faisant état, notamment en maternelle, d'une fatigue accrue des enfants ; considérer aussi les réelles difficultés de mise en place d'emplois du temps fluides et cohérents.
Mais enfin ces difficultés ne semblent pas insurmontables – la semaine de quatre jours généralisée ne date que de 2008 et l'on savait faire classe avant. Quant à la fatigue de l'enfant, elle se traite autant à la maison, à travers la régularité des horaires, le temps dévolu au sommeil, l'usage raisonnable et raisonné des écrans...
La question de l'espace, elle, ébranle plus profondément les habitudes. L'idée que l'école, voire la salle de classe, ne soient pas seulement lieux d'apprentissage mais aussi de détente et de divertissement, hors le cadre, bien ritualisé, de la "récré".
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