Exclusif. Sondage Ifop-l'Etudiant : APB, un grand "flou" pour les parents

Sylvie Lecherbonnier, Aurore Abdoul-Maninroudine Publié le
Exclusif. Sondage Ifop-l'Etudiant : APB, un grand "flou" pour les parents
Seuls 18 % des parents interrogés par l'Etudiant estiment que la situation professionnelle de leur enfant sera meilleure que la leur. // ©  Patrick Allard / R.E.A
Un parent sur deux n'est pas satisfait du portail APB, selon un sondage Ifop commandé par "l'Etudiant" à l'occasion du salon des parents. Pessimistes sur l'avenir de leurs enfants, près de 7 parents sur 10 pourraient inciter leurs enfants à partir à l'étranger.

Une majorité (61 %) de parents de lycéens et d'étudiants décrit APB comme "plutôt flou". Tel est l'un des principaux enseignements du sondage réalisé par l'Ifop pour "l'Etudiant", à l'occasion de son premier salon spécial parents, qui se déroulera le samedi 8 octobre, porte de la Villette, à Paris. Ce sondage a été effectué auprès de 603 parents de lycéens ou d'étudiants du supérieur, entre le 23 et le 30 septembre 2016.

Autre enseignement : la forte corrélation entre la notoriété du portail et la catégorie socioprofessionnelle des parents. En effet, 66 % des parents ouvriers en ont déjà entendu parler, contre 100 % des cadres supérieurs. En moyenne, 85 % des parents interrogés connaissent APB.

UN AVENIR VU COMME ANGOISSANT

Au-delà des inquiétudes autour d'APB, les parents interrogés font part de leur angoisse quant à l'avenir professionnel de leurs enfants. Seuls 18 % d'entre eux estiment que la situation professionnelle de leur enfant sera meilleure que la leur, quand ils sont 43 % à estimer qu'elle sera équivalente et 39 % à penser qu'elle sera plus mauvaise.

Sur les critères les influençant le plus dans l'orientation de leurs enfants, les parents donnent clairement la priorité à l'emploi. Les débouchés et perspectives d'embauche sont cités par 60 % des parents devant l'épanouissement personnel (43 %), la rémunération attendue (21 %) ou encore le statut social en découlant (8 %).

Cédant à l'idée que l'herbe serait plus verte ailleurs, 71 % d'entre eux pourraient inciter leur enfant à partir travailler dans un pays étranger.

Sylvie Lecherbonnier, Aurore Abdoul-Maninroudine | Publié le