Retour au calme à l'IUT de Saint-Denis

Cécile Prévost Publié le
Retour au calme à l'IUT de Saint-Denis
Les personnels de l'IUT de Saint-Denis pourraient enfin voir la conclusion d'un conflit qui dure depuis deux ans. // ©  Marine Miller
Le pré-rapport confidentiel de l'IGAENR sur l'IUT de Saint-Denis, révélé par l'AFP le 7 mars 2016, est sans appel. Le retour à un "climat serein" est dû à la suspension de Samuel Mayol depuis novembre 2015. Les Inspecteurs n'épargnent pas pour autant la présidence de Paris 13.

Dans son édition du mardi 8 mars 2016, Le Monde révèle les conclusions d'un nouveau pré-rapport de l'IGAENR (Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche) sur la crise que traverse l'IUT de Saint-Denis (Paris 13) depuis deux ans, dont l'AFP a eu copie lundi 7 mars 2016. "La suspension du directeur de l'IUT, Samuel Mayol, en novembre, serait l'une des clés du rétablissement d'un climat serein", indique le quotidien.

L'IGAENR avait mené une première inspection début 2015, puis une seconde, entre novembre 2015 et janvier 2016, pour résoudre le conflit opposant l'IUT et la présidence de l'université.

"Ce qui a frappé, dès l'abord, la mission, quand elle s'est rendue sur place, c'est la tension persistante, voire accrue, entre les différents protagonistes, à la fois entre l'université et l'IUT et au sein même de l'IUT", peut-on lire dans ce pré-rapport.

Samuel Mayol et la présidence de l'université ont jusqu'au 15 mars 2016 pour transmettre leurs remarques aux Inspecteurs et ainsi parvenir à une version définitive et contradictoire du rapport.

une médiatisation excessive

En cause, la "médiatisation excessive, pour ne pas dire effrénée" du conflit. Sont mises en cause la gouvernance de l'IUT, dont les personnels ont le sentiment "d'avoir été pris en otage dans un conflit qui n'est pas le leur" et l'université Paris 13, présidée par Jean-Loup Salzmann, qui "n'a pas su créer des relations de confiance avec l'IUT".

La suspension de Samuel Mayol, à compter du 12 novembre 2015, et la nomination de Bernard Betant, comme administrateur provisoire à la tête de l'IUT, permettrait de de créer "les conditions favorables pour renouer ce dialogue". Une suspension qui arrive à expiration le 12 mars 2016...




Cécile Prévost | Publié le