À l’université, étudiants riment avec financements

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Si, pour les écoles privées, le recrutement d’étudiants a toujours été une priorité, les universités sont également de plus en plus soumises à des impératifs d’attractivité. Le nouveau système de répartition des moyens entre universités (baptisé Sympa, en cours d’amélioration), en place depuis 2009, répartit en effet les crédits entre les établissements selon le « poids » (en étudiants et enseignants) de chacun.

80% de ces moyens financent l’activité des universités : 60% pour l’enseignement et 20% pour la recherche. Pour le financement de la partie enseignement, le nombre d’étudiants inscrits aux examens entre en ligne de compte. De quoi stimuler les universités pour recruter des étudiants qui n’abandonneront pas en cours de cursus. Chaque étudiant est pondéré selon sa filière : 2,8 pour les DUT scientifiques ou formations internes d’ingénieur, 2,4 pour les licences et masters scientifiques, 1,5 pour les DUT tertiaires et 1 pour toutes les autres formations tertiaires et la première année de santé.

Dans la part de financement à la performance (20% du total des moyens alloués) des universités, certains critères sont aussi fonction des étudiants recrutés – et de leur réussite – puisque leur passage en année supérieure, le taux de réussite en L3 notamment, ou encore le taux d’insertion professionnelle des diplômés sont pris en compte.

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