Adolphe-Chérioux : le malaise des lycéens en filigrane

FG Publié le

Les enseignants du lycée Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine (94) ont décidé de continuer à exercer leur « droit de retrait », une semaine après la violente agression d’un de leurs élèves dans l’enceinte de l’établissement. Ils ne reprendront donc pas le travail malgré la rencontre, le 9 février 2010, avec Luc Châtel et la promesse du rectorat de Créteil de débloquer trois surveillants supplémentaires et un médiateur. Les enseignants demandent de doubler le nombre des surveillants (11 pour 1500 élèves actuellement).

Ce fait divers remet aussi en évidence le malaise perçu par les lycéens français, « mal dans leur établissement ». La dernière enquête PISA faisait ressortir que 45 % d’entre eux seulement s’y sentent "chez eux" et 13 % à dire ouvertement y être"mal à l’aise". L’occasion de lire le dossier consacré par letudiant.fr au « malaise lycéen qui ne dit pas son nom » .

A lire également, deux billets sur le blog d’Emmanuel Davidenkoff à propos de l’agression du lycée Adolphe-Chérioux et de ses suites :

Violence, droit de retrait et malaise lycéen
“Etre enseignant, c’est accepter d’affronter les élèves tels qu’ils sont, ou alors il faut changer de métier”?

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