Des étudiants toujours plus nombreux en écoles de management

Géraldine Dauvergne Publié le

Le nombre des inscrits en formation initiale dans les écoles de management a augmenté de plus de 42 % depuis 2000, selon une note d’information du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche . Le nombre des écoles elles-mêmes s’est pourtant tassé depuis 2001 (207 au lieu de 234), sous l’effet des fermetures et des fusions. Ce sont donc les effectifs à l’intérieur des écoles qui ont considérablement augmenté. Les recrues les plus nombreuses à l’entrée des écoles de management (non rattachées à des universités) étaient, à la rentrée 2007, majoritairement de nouveaux bacheliers pour 23 % et des étudiants issus de l’université (17 %), avant les étudiants issus de classes préparatoires (16 %) et les titulaires de BTS (brevet de technicien supérieur) ou DUT (diplôme universitaire de technologie) (13%).

Trois quarts des étudiants préparent un diplôme visé

Parmi les nouveaux bacheliers entrés directement en écoles de management, 54 % étaient titulaires d’un bac ES, 33 % d’un bac S, 6 % d’un bac L, 6 % d’un bac STT. A l’entrée 2007, 90 838 étudiants étaient inscrits dans les 207 écoles de management réparties sur le territoire français. Parmi eux, 67 522 effectuaient leur scolarité dans l’un des 79 établissements délivrant un diplôme visé par le ministère, 10 429 dans l’une des 44 écoles reconnues par l’Etat mais dont le diplôme n’était pas visé, et 12 887 dans l’un des 84 établissements non reconnus par l’Etat. Une large majorité de l’ensemble de ces étudiants – trois sur quatre – prépare donc un diplôme visé, garant du bon niveau académique des enseignements.  

La part des étudiants étrangers, enfin, est un peu plus élevée dans les écoles de management que dans l’ensemble de l’enseignement supérieur : 13 % au lieu de 12 %. Cette proportion a elle aussi progressé depuis 2000, de 3,4%. « Plus de trois étudiants étrangers sur quatre sont inscrits dans une école reconnue par l’Etat, analyse Adrien Pons, auteur de la Note. Néanmoins, leur poids est plus important au sein des écoles non reconnues (15 % contre 13 % dans les établissements reconnus). »  

Géraldine Dauvergne | Publié le