Forces et faiblesses de Toulouse-Le Mirail

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Forces et faiblesses de Toulouse-Le Mirail
© Mathieu Oui // © 

Les points forts

Une recherche reconnue
Selon la dernière enquête de l’AERES (Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur), sur les 18 unités de recherche de l’université, treize sont notées A et A+. Ses points forts disciplinaires se retrouvent plus particulièrement en histoire, archéologie, philosophie, psychologie et sciences sociales (avec notamment le laboratoire CERTOP spécialisé dans la sociologie des organisations).

Une forte tradition artistique
Le Mirail est l’une des rares universités à offrir une licence jazz. Par ailleurs, l’École supérieure d’audiovisuel (ESAV) est l’une des formations universitaires les plus reconnues dans le milieu du cinéma. Située en centre-ville, face à la cinémathèque de Toulouse, l’école délivre notamment un master professionnel avec six parcours au choix : réalisation, son, image, infographie-multimédia, architecture et décors, et postproduction.

Une vie étudiante riche
Associations sportives, culturelles, de filières… Avec plus de quarante associations, le tissu associatif du campus est riche et diversifié. Et, en matière de sport, « on peut pratiquer une trentaine de sports pour une cotisation annuelle de seulement 12 € ! » témoigne un étudiant de psychologie.



Les points faibles

Une université marquée par les mouvements sociaux
Entre 2006 et 2009, l’université, implantée dans un territoire de tradition socialiste, a connu de nombreux mouvements de grèves étudiantes et enseignantes. Le dernier, contre la loi LRU, a été particulièrement soutenu, avec quatre mois de grèves et plusieurs semaines de blocage. À la suite de dégradations matérielles, l’administration poursuit devant les tribunaux sept des manifestants. Ils sont condamnés en mars 2011 à de la prison avec sursis et à 24.000 € de dommages et intérêts.

Un établissement qui souffre d’un manque d’attractivité
Depuis 2002, Le Mirail a enregistré une chute du nombre d’inscrits d’environ 5.000 étudiants, et la rentrée 2010 a affiché une baisse de ses étudiants de 1,7%. Campus dégradé et en travaux, mouvements de grève à répétitions et réforme des concours de l’enseignement sont quelques-uns des éléments qui expliquent cette désaffection.

Un campus dégradé
Les bâtiments d’origine du campus, construits à la fin des années 60, sont dans un état de fort délabrement. Problèmes d’isolation, de fuites d’eau… le campus fait l’objet d’un vaste chantier de reconstruction qui devrait aboutir d’ici à 2015/2016.

L’université en chiffres
• 22.362 étudiants.
• 39% de boursiers en L1.
• 972 enseignants.
• 864 personnels BIATOS.
• 3.882 étudiants étrangers.
• Recettes (2009) : 157,5 millions d’euros.

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