Le CNED veut sa place dans les formations post-bac

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Malgré des partenariats avec une cinquantaine d’universités et d’établissements d’enseignement supérieur, à peine 10 % du total des 300 000 inscriptions enregistrées chaque année par le Centre national d’enseignement à distance (CNED) concernent des formations BTS et LMD (1). Acteur reconnu de l’enseignement à distance pour le public scolaire ou la préparation aux concours, le CNED peine à se faire une place sur le « marché » postbac. Une situation à laquelle ses dirigeants veulent remédier. Ils viennent à ce titre de lancer une réflexion sur la place de cet enseignement avec la Conférence des présidents d’université (CPU). « Nous sommes de vrais partenaires », souligne Jean-Michel Lacroix, directeur général du CNED, rappelant une époque pas si lointaine où les universités voulaient « tout faire elles-mêmes : l’enseignement à distance, le téléenseignement, etc. ». Diplôme d’accès universitaire, échec en premières années de licence, formation tout au long de la vie, innovation pédagogique ou bien encore vente de formations à l’international, le CNED veut être force de propositions. Et plus seulement aider certaines universités à « repousser leurs murs » en proposant un enseignement à distance pour des étudiants dont les filières sont congestionnées par les surinscriptions. « L’enseignement à distance dans le supérieur est toujours en chantier. La véritable imagination technologique n’est pas encore au rendez-vous », résume Bernard Cornu, directeur de la formation. Certains établissements apprécieront... Contact : CNED, Fanny Maurat-Laffon, responsable communication, 05.49.49.34.88. (1) Licence, master, doctorat.

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