Les grandes écoles contre la dissolution de la CTI dans l’AERES

Fabienne Guimont Publié le

Nouvelle réaction hostile suite à l’absorption annoncée de la CTI dans l’AERES. La CGE (Conférence des grandes écoles) affirme son opposition à ce projet dans un communiqué où elle rappelle son attachement à la place des entreprises dans l’instance historique. Une spécificité qu’elle considère comme la base de la reconnaissance de son accréditation, même au-delà des frontières.

La CGE réaffirme sa volonté de laisser la CTI indépendante de l’AERES tout en collaborant étroitement avec elle sur l’évaluation des activités de recherche et sur celle des masters ainsi que sur leur habilitation. En revanche, l’évaluation et l’habilitation des formations d’ingénieurs relèveraient exclusivement de la CTI. Une vocation que Paul Jacquet, le président de la CDEFI affirmait déjà lorsqu’il indiquait à EducPros : « La CTI doit s’appuyer sur la logistique de l’AERES, tout en conservant tout ce qui forge son identité ».

La CGE remet la question des moyens budgétaires nécessaires au fonctionnement et à la qualité de ses travaux sur le tapis. Elle lance un appel à contributions auprès des branches professionnelles en se disant prête à y participer elle-même.

Sur la forme, Christian Margaria, le président de la CGE s’étonne de ne pas avoir été tenu au courant du contenu de ce document avant la diffusion dans la presse.

Fabienne Guimont | Publié le