
La médiatrice de l'Education nationale Monique Sassier a pointé, dans son rapport 2013, le "gâchis" que représente la PACES (première année commune aux études de santé) puisque moins d'un étudiant sur cinq est autorisé à poursuivre en deuxième année à l'issue du concours. En Ile-de-France, les taux de réussite oscillent entre 7,9 et 14,1%, toutes filières confondues, comme le montre notre classement PACES 2014.
L'article du Monde : La première année d'études de santé, un "gâchis humain"
du tutorat à l'expérimentation
Pour aider les étudiants à passer le cap de cette première année, des tutorats se sont mis en place un peu partout en France.
En outre, les débats autour de la loi ESR (Enseignement supérieur et recherche) ont fait émerger un consensus gauche-droite sur la santé, et le texte voté à l'été 2013 instaure la possibilité d'expérimenter, pour une durée de six ans, de nouvelles modalités d'admission dans les études médicales, odontologiques, pharmaceutiques et de maïeutique. Certains établissements n'avaient pas attendu la loi pour réfléchir à l'élaboration de nouveaux cursus, notamment à Angers, Bordeaux ou l'UPMC.
In fine, sept projets d'expérimentation ont été retenus : à partir des rentrées 2014 ou 2015, les universités d'Angers, Paris 5, Paris 7, Paris 13, Rouen, Saint-Étienne et Strasbourg vont expérimenter des filières alternatives à la PACES.