L'IUT, classe prépa des villes moyennes

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La chronique d'Emmanuel Davidenkoff, directeur de la rédaction de l'Etudiant, sur le Huffington Post, le 15 mai 2013

"L'aberration dure depuis 40 ans. Alors que les Instituts universitaires de technologie(IUT) avaient été créés prioritairement pour délivrer en deux ans des diplômes professionnalisants destinés aux bacheliers technologiques, ils accueillent une majorité de bacheliers généraux qui les utilisent pour contourner, au choix, le premier cycle universitaire ou les classes préparatoires, puis poursuivre leurs études jusqu'à la licence voire au-delà.

Résultat: une partie des bacheliers technologiques se tournent vers des formations privées ou des filières sélectives, et ceux qui ne peuvent ni payer ni satisfaire aux exigences des voies sélectives atterrissent à l'université où, majoritairement, ils échouent, faute de maîtriser les prérequis de ces filières.

La loi sur l'enseignement supérieur et la recherche, qui vient en discussion à l'Assemblée, devait -enfin- résoudre cette aberration en imposant des quotas de bacheliers technologiques en IUT. Elle a finalement renoncé à le faire au niveau national, en renvoyant aux recteurs d'académie la responsabilité, s'ils le souhaitent, de fixer lesdits quotas. L'échelon territorial est-il le plus adapté?"

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