27 universités et écoles françaises sont présentes dans le classement “Times Higher Education” 2016. À quelles places ? Éléments de réponses.
La désillusion continue pour les établissements français dans les grands classements internationaux. Après les mauvais résultats obtenus dans le dernier ranking QS et une stagnation dans celui de Shanghai, le “Times Higher Education” a livré son verdict ce mercredi 21 septembre. Un classement dans lequel les écoles de l'Hexagone ont bien du mal à briller.
54e et première française en 2015, l'École normale supérieure (66e) perd 12 places. Baisse aussi du côté de l'École polytechnique (116e, – 15 places), de l'université Pierre-et-Marie-Curie (121e, - 8 places) et de l'université Paris-Diderot, 199e en 2015, qui quitte le top 200 cette année. Seule l'université Paris-Sud (179e, + 9 places) arrive à progresser dans l'élite des universités mondiales.
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À l'image des établissements français classés parmi les 200 premiers, toutes les institutions françaises classées au-delà en 2015 et présentent à nouveau en 2016 stagnent ou perdent des places. À l'exception notable de l'université Lyon 1 (351-400 en 2016 contre 401-500 en 2015).
Belle entrée pour CentraleSupélec et Mines ParisTech
Malgré des résultats globalement décevants, les écoles d'ingénieurs et les ENS s'illustrent avec plusieurs nouvelles entrantes. CentraleSupélec intègre le palmarès en bonne position (201-250), tout comme Mines ParisTech (251-300), l'École des ponts ParisTech (351-400) et l'École centrale de Lyon (601-800).
De son côté, l'École normale supérieure de Cachan (401-500) vient rejoindre l'ENS de la rue d'Ulm et l'ENS Lyon, déjà présentes les années précédentes.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Allemagne loin devant
Au rang des nations, la France dévisse : avec seulement quatre établissements dans le top 200, elle apparait fortement à la traîne d'un palmarès dominé par les États-Unis (63), le Royaume-Uni (32) et l'Allemagne (22). Le top 10 est lui aussi trusté par les anglosaxonnes, avec un podium composé de l'université d'Oxford, du California Institute of Technology et de l'université de Stanford.
Le classement général est marqué par les progrès du continent asiatique. Sur les 980 universités classées originaires de 79 pays, 290 provenaient de 24 pays d'Asie. L'université de Singapour est la meilleure d'entre elles et se classe au 24e rang. De mauvaise augure pour la France ces prochaines années ?
Les 27 écoles et universités françaises du classement “THE” 2016 | ||
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Institution | RANG 2016–17 | RANG 2015–16 |
École normale supérieure - Ulm | 66 | 54 |
École polytechnique | 116 | 101 |
Université Pierre-et-Marie-Curie | 121 | 113 |
Université Paris-Sud | 179 | 188 |
CentraleSupélec | 201-250 | NR |
École normale supérieure de Lyon | 201-250 | 201–250 |
Université Paris-Descartes | 201-250 | 201–250 |
Université Paris-Diderot – Paris 7 | 201-250 | 199 |
Mines ParisTech | 251-300 | NR |
Aix-Marseille Université | 301-350 | 251–300 |
Université de Bordeaux | 301-350 | 251–300 |
Université fédérale de Toulouse-Midi-Pyrénées | 301-350 | NR |
Université de Strasbourg | 301-350 | 301–350 |
Université Claude-Bernard - Lyon 1 | 351-400 | 401–500 |
École des ponts ParisTech | 351-400 | NR |
Université de Montpellier | 351-400 | 301–350 |
Université Paris-Sorbonne – Paris 4 | 351-400 | 251–300 |
École normale supérieure de Cachan | 401-500 | NR |
Université de Lille | 401-500 | NR |
Université de Nantes | 401-500 | 401–500 |
Université de Nice-Sophia-Antipolis | 401-500 | 401–500 |
Université Panthéon-Sorbonne – Paris 1 | 401-500 | 351–400 |
Université Bourgogne-Franche-Comté (UBFC) | 501-600 | NR |
INSA Lyon | 501-600 | 401–500 |
Université de Rennes 1 | 501-600 | 501–600 |
École centrale de Lyon | 601-800 | NR |
Université de Cergy-Pontoise | 801+ | 601–800 |
Source : Times Higher Education