Le palmarès 2017 des écoles d'ingénieurs

Céline Authemayou, Baptiste Legout, Laura Makary Publié le
Le palmarès 2017 des écoles d'ingénieurs
Pour cette édition 2017, 168 écoles d'ingénieurs ont été classées. // ©  UTBM, Jérémy Barande, ENPC
L'Étudiant publie le 6 décembre 2016 son palmarès des écoles d'ingénieurs. 168 établissements y sont classés. Nouveauté cette année : à côté du classement personnalisé, le classement général fait son retour, dans lequel apparaissent quatre groupes d'écoles. EducPros publie les deux premiers.
  Écoles Excellence académique Ouverture internationale Proximité des entreprises Total Groupe
École polytechnique, Palaiseau 20 19 20 59 A+
CentraleSupélec (diplôme Centrale) 18 19 20 57 A+
CentraleSupélec (diplôme Supélec) 18 16 20 54 A+
École des ponts ParisTech,
Marne-la-vallée
17 17 20 54 A+
École des mines ParisTech 19 14 20 53 A+
Centrale Lyon 17 17 18 52 A+
Centrale Nantes 17 16 19 52 A+
Télécom ParisTech 18 14 20 52 A+
ENSTA ParisTech 18 16 16 50 A+
Centrale Lille 14 16 17 47 A+
ISAE-Suparéo, Toulouse 19 12 16 47 A+
UTC, Compiègne 16 13 18 47 A+
ESPCI Paris 20 13 12 45 A+
INSA Lyon 16 12 17 45 A+
ENSAE ParisTech 15 12 17 44
École des mines, Saint-Étienne 16 12 15 43
INP Toulouse-ENSEEIHT 18 12 13 43
Arts et Métiers 13 13 16 42
Centrale Marseille 14 16 12 42
IMT Atlantique (diplôme Télécom Bretagne) 16 12 14 42
École des mines, Nancy 16 11 14 41
AgroParisTech 17 6 16 39
ENAC, Toulouse 12 14 13 39
ENSCP Chimie ParisTech 17 11 10 38
Grenoble INP-ENSIMAG 14 10 14 38
Grenoble INP-Phelma 18 11 9 38
INSA Toulouse 15 8 15 38
ITEEM-Centrale Lille 12 10 16 38
Télécom SudParis, Évry 14 11 13 38
IMT Atlantique
(diplôme Mines Nantes)
13 9 15 37
UTT, Troyes 14 10 13 37
ENSCM Chimie Montpellier 17 9 9 35
IMT Lille Douai
(diplôme Mines Douai)
10 12 13 35
INSA Rouen 13 11 11 35
UTBM, Belfort-Montbéliard 10 13 12 35

Polytechnique et CentraleSupélec en tête du palmarès

Plébiscitées par les élèves des classes préparatoires, les grandes écoles franciliennes (l'École polytechnique, leader avec 59 points sur 60, CentraleSupélec, l'École des ponts ParisTech et l'École des mines ParisTech) trustent les premières places. Elles sont directement suivies par plusieurs formations régionales d'excellence, comme les Écoles centrales de LyonLille et Nantes. Suivant une dynamique entamée les années précédentes, cette dernière s'illustre particulièrement par ses excellentes relations avec les entreprises, nombreuses à se rendre sur son campus lors de ses forums et à financer ses chaires industrielles.

AgroParisTech ne mène pas qu'à l'agroalimentaire

Derrière ces institutions destinées aux têtes de classes, 21 autres formations s'affirment au plus haut niveau et font partie du groupe A. Toutes publiques, ces écoles se divisent en deux familles : les grandes généralistes de province, souvent membres de réseaux importants (Mines-Télécom, Centrales, Insa, UT), et les meilleures écoles spécialisées de France, que ce soit en chimie (Chimie ParisTech), en statistiques (ENSAE ParisTech), en agroalimentaire (AgroParisTech), en aviation civile (Enac) ou bien encore en électrotechnique (ENSEEIHT).

Les premières permettent à leurs étudiants de prendre leur temps pour bâtir leur projet professionnel, tout en leur assurant d'excellents débouchés. Quant aux secondes, elles sont des marchepieds performants vers l'emploi pour les étudiants déjà sûrs de leur voie, tout en les laissant accéder à d'autres secteurs s'ils le souhaitent. C'est le cas d'AgroParisTech, école d'ingénieurs la plus demandée par les préparationnaires BCPST (biologie, chimie, physique et sciences de la Terre).

Une bonne insertion grâce à de solides relations entreprises

Le groupe B rassemble 61 écoles d'ingénieurs, très diverses, que ce soit en termes de spécialisation, de taille ou de statut (public ou privé). Moins visibles à l'international que ceux des groupes A+ et A, ces établissements permettent à leurs étudiants de s'insérer sans difficulté dans le monde profes­sionnel. Ils s'illustrent pour certains en excellence académique, tels Agrocampus Ouest, l'ENTPE, l'ENSAT ou SupOptique, et pour d'autres, dans leurs relations avec les entreprises. C'est le cas de l'ESTP, l'Estaca, l'EFREI et l'Isep.

L'École de l'air forme les futurs officiers et pilotes de l'armée

Dans le groupe C, 72 institutions, nombreuses à recruter directement des bacheliers, clôturent notre palmarès. Les écoles généralistes, souvent publiques, sont largement représentées dans le premier tiers. Parmi elles, une grande partie du réseau Polytech (GrenobleLilleMarseille ou encore Orléans). Plusieurs écoles spécialisées dans l'agroalimentaire et l'agriculture apparaissent dans le deuxième tiers, à l'image de l'ESA AngersUniLaSalle, l'ENSAIA ou AgroSup Dijon. D'un bon niveau académique, elles perdent en revanche des points en ouverture internationale et en proximité avec les entreprises.

Ces écoles ne cherchent pas forcément à briller dans les palmarès sur les critères académiques ou professionnels classiques, mais cela ne réduit ni la bonne qualité de leurs formations ni les belles opportunités de carrières qu'elles offrent. L'École de l'air, à Salon-de-Provence (13), en est un bon exemple. À la suite d'un concours très sélectif, elle forme les futurs officiers amenés à piloter et à entretenir les avions de l'armée.

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